Comment tout a commencé

Alors tout a commencé à Tobago de l’autre côté de l’océan…

Nous avions une maison familiale où nous allions quand les enfants étaient petits et qui nous faisait sentir comme chez nous. Nous avons fait beaucoup d’équitation là-bas; des galops assez sauvages qui étaient, avec du recul, assez casse-cou et dangereux. Puis un jour j’ai découvert Veronika qui dirigeait un centre très différent appelé Being with Horses. Elle était et est toujours une femme incroyablement majestueuse qui aurait pu faire n’importe quoi de sa vie et avait choisi de la dédier à « aider les gens à se sentir mieux avec les chevaux ». Nous restons en contact et elle reste la personne qui m’a le plus inspiré dans cette aventure à venir. Nous nous sommes revus récemment après environ 13 ans et cela s’est confirmé et nous allons bien sûr travailler en partenariat. Ce que Veronika, avec son partenaire Lennon, avait réalisé était un havre de paix et de sérénité où tous les types de personnes pouvaient s’unir pour simplement « être avec les chevaux » et ainsi trouver leur propre calme intérieur et leur forme individuelle de guérison. Elle avait développé une offre pour les personnes à besoins spécifiques et y avait naturellement inclus la réinsertion sociale mais sans étiquettes et surtout sans prise de tête. Ils ont bien sûr évolué mais les principes et l’ambiance restent les mêmes.

Il nous a fallu beaucoup de temps pour enfin lancer « Equichance ». Nous avons traversé de nombreuses mésaventures, notamment un divorce, des déménagements, des décès de chevaux, des problèmes de santé mentale et physique et bien plus encore. Aujourd’hui, nous avons enfin trouvé le bon endroit et avons l’intention de créer quelque chose de similaire mais bien sûr aussi assez différent de ce que Veronika a fait avec succès à Tobago. Machtalu est la société de portefeuille et aussi le lieu « Mas Chtalu ». Equichance est l’activité principale et, comme son nom l’indique, il s’agira d’égalité ; des règles du jeu équitables basées sur l’apprentissage mutuel entre l’homme et le cheval, bien que le premier ait sans doute plus à apprendre que le second. Il s’agira également de donner à ceux qui ne peuvent normalement pas se permettre (financièrement ou physiquement) de passer du temps avec des chevaux de le faire.

D’autres activités suivront, à savoir la poterie, la danse et le chant, mais celles-ci viendront s’ajouter à l’accent principal qui sera mis sur les chevaux.